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12/12/2012

J'ai rencontré le futur...

J'ai visité la ville globale et mondiale comme les chantres de la mondialisation l'ont rêvée.

Ce n'est pas New York, Londres, Hong Kong ou Sao Paulo..

Elle se trouve dans un endroit peu probable, Dubai, le désert au bord de la mer.

Son éclosion a été possible grace à la combinaison de différents facteurs.

- Le sens du commerce bien adapté à notre époque, elle même caractérisée par la dépendance vis à vis des échanges commerciaux et financiers. Ce sens du commerce provient de cette longue histoire des caravanes de marchands qui traversaient le désert pour aboutir à la mer et  faire commerce avec le monde indien, chinois puis anglais.

- Une flexibilité culturelle qui permet de faire co habiter les régles de vie strictes mulsumanes avec les modes de vie cosmopolites des populations émigrantes.

- La combinaison du financement par les pétrodollars et les montages financiers complexes d'aujourd'hui. Les soubresssauts en 2009 de l'immobilier et la construction à Dubai  sont dans la mémoire de tous.

- Une attractivité du territoire certaine pour des émigrants venant d'Inde, d'Asie et d'Europe de l'ouest. A tel point qu'actuellement il est plus facile d'entrer aux Emirats Arabes Unis quand vous êtes Européens que quand vous êtes d'origine de certains pays musulmans.

Quand vous vous trouvez au milieu de ces immenses tours, une question peut sincèrement et rapidement vous tarauder: Est ce que ce nouveau monde est pérenne? Ne faisons nous pas face à un chateau de sable? Ne sommes nous pas dans une future cité engloutie par les sables et les eaux?

Tout à abord le coût énergétique et financement de construction, d'entretien au milieu du sable est gigantesque. La manne pétrolière s'épuisera un jour ou l'autre..

Alors est ce que j'ai bien rencontré le futur ?

 

11:43 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

04/01/2012

Actualités saisisantes

SI vous combinez les commentaires faits dans la média sur la visite du président Sarkozy à l'usine Rossignol de Sallanches où une partie de la production de skis a été rapatriée avec la non parution du rapport parlementaire sur le financement des syndicats qui permet de ne pas mettre au grand jour certains abus en ce domaine, vous avez un résumé de l'imposture actuelle sur le discours du retour de l'industrie dans notre pays.

 

Pourtant le chemin de croix de ce retour à l'emploi industriel compétitif dans notre pays peut ce résumé simplement:

1 Le retour à l'investissement productif rentable: Le parc machine derrière les murs est viellissant voir obsolete.

2 Les modes d'organisation et de management doivent être orientées vers plus de transversalité et de décloisenement des fonctions.

3 La créativité et l'innovation au coeur du travail d'équipe.

4 L'évolution du rôle des syndicats accompagnée de changements nécessaires dans le droit du travail pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes et les évolutions de carrière individuelle.

Quel homme politique prendra la mesure des transformations nécessaires?

 

  

09:26 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

26/09/2011

Politique et stratégie industrielle à la française ou comment reconstruire une filière industrielle

 

Je reprends le thème de mes articles du 1er et 16 février de cette année, la politique et stratégie industrielle à la française et je souhaite apporter un éclairage particulier pour aider à mesurer les contradictions voir les obstacles à une possible reconstruction de telle ou telle filière industrielle abandonnée en France.

 

Je souhaite vous emmener le temps de la lecture de cet article en Ouzbékistan. Tel Usbek ou Rica, héros persans du livre de Montesquieu « les Lettres persanes » qui découvrent et rendent compte du tumulte de la vie parisienne au XVIII ème siècle, et d’une manière inverse, je rendrais compte de mon voyage en Ouzbékistan et en particulier de la manière le pouvoir central a reconstruit une filière textile allant de la matière première le coton au polo de type Lacoste fièrement porté par notre guide et objet symbolique de l’indépendance « textile » vis-à-vis du monde chinois voisin, ennemi historique de tout temps.

 

Pour bien comprendre le tour de force réalisé, il est important de se rappeler que l’Ouzbékistan est l’un des cinq premiers producteurs de coton au monde depuis que sous l’époque stalinienne, les deux principaux fleuves Syr Daria et Amour Daria ont été détournés pour permettre l’irrigation des déserts et la culture du coton pour l’ensemble de l’ex URSS. Cette production continue aujourd’hui et a un coût écologique gigantesque !

 

La suite de cette affaire vaut toute notre attention. Pour rester indépendant vis-à-vis du commerce mondial et pour procurer du travail à une population jeune et croissante, le pouvoir centrale de type autoritaire et très concentré dans la famille régnante a investi d’une façon systématique dans des industries qu’elle contrôle et a utilisé la manne financière que constitue les exportations premières comme le gaz.

 

Là s’arrête notre plongée dans le monde Ouzbek ! Il permet de juger des limites d’une politique à tout crin d’industrialisation en France.

 

La  première est tout relance de l’industrie en France nécessitera une ponction importante du revenu national pour permettre cette démarche. L’investissement se fera au détriment de la consommation des ménages. Nous ne pourrons pas nous voiler la face quant aux arbitrages « macro-économiques » que sous tend cette politique. Cette orientation sera d’autant plus difficile qu’elle s’inscrira dans un contexte de remboursement de la dette, donc d’augmentation des impôts, de baisse généralisée des revenus des ménages.

 

La deuxième est de constater que ce qui est possible dans un pays en cours de développement, aux moyens financiers concentrés dans les mains du pouvoir politique n’est pas reproductible dans  une grande et riche démocratie .

 

Deux questions sont à se poser : Pourquoi la France n’a pas initialisé de nouveau projet industriel de grande ampleur depuis plus de trente ans ? Le dernier est à mon avis la construction et la mise en route du TGV

 

Comment transformer en mise en œuvre industrielle les recherches et les développements de pointe qui ont lieu sur le territoire français ?

 

21:39 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)