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01/02/2011

Politique et stratégie industrielle à la française ( Part one)

 

Dans le contexte actuel d’hyperbole sur le thème de la nécessaire revitalisation de l’industrie en France, thème cher à notre président, un blog qui s’appelle « l’avenir de l’industrie » ne peut que réagir à ces effluves, partager ses opinions et contribuer au débat.

 

Tout d’abord apprécions le moment ! Depuis des années, les plus savants économistes nous garantissaient que la destinée fatale de l’économie nous amenait inexorablement à une économie orientée vers les services et que l’activité industrielle était condamnée à régresser au nom de la sacro-sainte postmodernité.

 

Or une industrie compétitive et fortement implantée dans les tissus économiques régionaux et locaux fournit un socle au développement économique, à l’harmonie sociale et à l’aménagement du territoire tout en garantissant une indépendance nationale dans un contexte de mondialisation.

 

Une comparaison rapide mais pertinente pourrait être faite avec le maintien d’une agriculture française grâce à la politique agricole commune européenne et malgré les subventions qui ont apportées une profonde distorsion au principe du libre échange. Force est de constater aujourd’hui que ce secteur économique reste exportateur et nous garantit une sécurité dans un monde où la question alimentaire va devenir majeure dans les années à venir suite à la croissance de la population mondiale.

 

Pour revenir à la question de la nécessaire revitalisation de l’industrie française, il est force de constater que lors des trente cinq dernières années nous avons eu une approche malthusienne en désinvestissant et fermant nos usines et que lors des vingt dernières années nous avons bradées notre industrie à l’étranger.

Pour illustrer mes propos, je citerai pour le premier point la fermeture des hauts fourneaux de Lorraine dans les années soixante –dix et pour le deuxième la vente de Péchiney à Alcan puis Rio Tinto. Péchiney berceau historique de la fabrication de l’aluminium  et avant-garde mondiale de l’amélioration des processus de fabrication de l’aluminium au moment de sa cession.

 

Ce premier article tentait de fixer le décor, de rendre compte du passif quant à une éventuelle revitalisation de l’industrie en France.

Le deuxième article rendra compte de conditions extérieures actuelles dans laquelle une telle revitalisation aurait lieu et serait d’autant plus difficile.

 

 

18:12 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0)

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